Bonjour mes lectrices et lecteurs,
Ce début d’année m’a apporté des clés de compréhension que je partage volontiers avec vous.
Jusqu’à il n’y a pas longtemps, j’étais mal à l’aise de répondre je vais bien quand je ne le ressentais pas à 100% sans pour autant vouloir partager avec tout le monde les petits tracas qui m’occupent l’esprit.
J’avais l’impression de ne pas être totalement authentique ni honnête et aussi un peu honteuse de tromper ainsi mes interlocuteurs.
À force d’y songer, je me suis rendu compte que je n’acceptais pas ces petits tracas, comme cette petite douleur persistante, ces émotions désagréables de tristesse, d’anxiété, de frustration, cette discussion importante à avoir, ce travail professionnel à gérer ou cette démarche administrative à régler et que je mettais beaucoup d’énergie à les combattre et éliminer.
Par exemple, avant de partir en voyage, je me sens fébrile devant tout ce qu’il y a à préparer et à finir. Et je m’en veux d’être stressée, je ne devrais pas, je devrais être capable de gérer. Puis, j’ai compris que je pouvais accueillir ce stress d’avant les vacances comme faisant partie de moi et vivre avec.
Cerise sur le gâteau, cela m’a permis de récupérer l’énergie utilisée à combattre, de me détendre et a renforcé mon efficacité.
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Bien avant, je n’étais pas consciente de ces tracas, les ignorais totalement, les niais même et je disais que j’allais bien en toute honnêteté. Un pur exercice de pensée positive.
Cela m’amène au mensonge de la pensée positive.
Se forcer consciemment ou inconsciemment à penser positif crée un décalage entre nos pensées, nos paroles, nos émotions et ce que ressent notre corps.
Cette dysharmonie jour après jour entre toutes les parties de notre organisme nous demande beaucoup de ressources, d’énergie, affaiblit notre système immunitaire et notre force vitale. Ces dissonances répétitives peuvent engendrer des douleurs et des maladies.
Se forcer à penser positif crée un décalage entre ce que je ressens (ce que mon corps ressent) et ce que je pense. Et cela crée du stress dans mon corps, un stress inconscient qui vient s’ajouter à celui existant.
Quand on sourit et qu’au fond on ressent de la colère, il y a un déséquilibre émotionnel très coûteux.
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Cette précision apportée, je reviens à cette récente prise de conscience.
Au lieu d’ignorer ces tracas, j’intègre toutes ces parties comme faisant partie de moi, les reconnaissant et les accueillant sinon avec joie au moins avec bonne volonté et je peux dire maintenant que je vais bien, (y compris ces éléments), avec honnêteté et sincérité.
Tout mon organisme est en accord, fonctionne de manière optimale, je me sens ancrée et alignée et je dispose de mon plein potentiel.
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A l’automne passé, j’ai écrit un article sur comment revenir au point zéro, comment retrouver notre calme et équilibre quand nous sommes stressés.
Et j’ai récemment appris que la meilleure façon d’apaiser notre système nerveux, (justement mis à mal par ces dissonances et dysharmonies dont je viens de parler) est de manger.
La nourriture, en particulier notre nourriture préférée, est le moyen numéro 1 de réguler notre système nerveux déréglé. Et c’est bien pour cela, que nous finissons par piocher dans notre tiroir à friandises plutôt qu’ouvrir la fenêtre pour respirer en conscience, ce qui reviendrait au même en termes d’apaisement de notre système nerveux.
Donc, quand nous grignotons, sans faim et de manière automatique, ce n’est pas un signe de manque de volonté ou de faiblesse de notre part, mais bien plutôt, un indicateur de l’état de stress dans lequel nous sommes.
En prendre conscience, à chaque fois que je recours à ce stratagème, me permet de savoir pourquoi je le fais et de décider, en tout état de cause, de continuer… ou d’utiliser un autre outil, que je vais piocher dans ce fameux article. Cela me redonne le pouvoir sur ma vie, enlève le jugement et la culpabilité, renforce la confiance en moi et dédramatise la situation.
Toutes ces informations ont été riches de sens pour moi, j’espère qu’elles vous aideront d’une manière ou d’une autre. Redites-moi si vous avez envie.
Belles semaines à venir,
Cordialement,
Nathalie
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