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Bullet Journal ou BUJO

Alors voilà je suis tombée dedans, dans le bullet journal ou bujo,

Presque malgré moi, et en même temps avec un plaisir non dissimulé.

J’ai toujours aimé le papier, écrire avec un beau stylo, enfant, mon père rapportait à la maison de l’imprimerie où il travaillait, des carnets reliés que je gardais précieusement sans oser dessiner ou écrire dedans tellement je les trouvais beaux.

J’ai toujours eu un post-it et un stylo à portée de main, je note une idée, une référence, un site internet, un livre à acheter, une phrase que j’aime etc. mais avant le bullet, je me retrouvais avec des papiers collés sur mon bureau, des notes dans des dossiers ou dans mon téléphone ce qui générait soit un sentiment de cahot ou de surcharge et régulièrement je finissais par jeter ce trop-plein.

Et pour les tâches à accomplir, c’était encore pire, soit je notais avec le même désordre, soit j’y pensais et repensais par hasard (jamais en présence d’un stylo), ce qui générait invariablement un sentiment d’être débordée, surchargée et pas très fiable. Je trouve que de penser plusieurs fois par jour/ semaine aux tâches que je n’ai pas encore effectuées est très destructeur de l’estime de soi.

Ma première démarche a été de prendre un cahier pour noter des idées d’articles pour nourrir mon blog, des notes sur les livres que je lis. Puis j’ai commencé à lire quelques articles sur le Bullet Journal,  à en entendre parler sur des blogs de femmes magnifiques auxquels je suis abonnés et de fil en aiguille, ou plutôt de papier en stylo, automne 2017, j’ai acquis mon premier cahier. Un peu effrayée par les splendeurs qu’on peut voir sur la toile, j’ai commencé de manière minimaliste, une liste des « to do » à faire, un calendrier annuel et mensuel, l’index est resté au stade intentionnel, la numérotation des pages lacunaire. Après quelques semaines un peu laborieuses et il faut bien dire avec un doute persistant quant à l’utilité de ce gadget et une culpabilités grandissante proportionnelle au temps que j’investissais dans cette activité, est arrivé le mois de décembre, ce mois qui m’a toujours paru trop court, avec des journées qui ne doivent vraiment pas faire 24h, une échéance festive voire deux à moins d’une semaine d’intervalle et une pression générale et personnelle de type insurmontable.

Et c’est là que le bullet journal a révélé toute son utilité et sa force. Non seulement décembre a été un mois d’achèvement de tout ce que j’avais entrepris, il a été aussi un mois sans (presque pas de) pression, avec des choix clairs quant à ce que je voulais ou pas et de la joie dans tout ce que je faisais. Alors bien sûr, j’ai démarré 2018 complètement acquise à cette démarche et avec les idées claires sur ce qui marche bien et moins bien pour moi.

Mon bullet journal est uniquement fonctionnel, pour moi pas de jolis dessins, de calques ou de fioritures. Ce qui ne veut pas dire que je n’aime pas ce que d’autres font, ce n’est juste pas pour moi actuellement. J’ai arrêté le calendrier annuel et mensuel pour me concentrer sur une liste des «à faire » uniques hebdomadaire que je crée une fois par semaine et une liste journalière, chaque matin, (sauf week-end) je consacre quelques minutes à noter les activités de la journée (que je pense raisonnablement pouvoir faire).

Parallèlement, j’ai créé un tableau des tâches hebdomadaires répétitives (lessive par exemple) et sur une autre page un tableau mensuel, bimestriel, trimestriel des tâches (principalement ménagères, mais aussi le vermifuge du chat).

Par rapport au premier, j’ai ajouté dans celui de 2018, différentes listes, (livres lus, randonnées à faire, idées d’articles à écrire etc…).

Je n’utilise pas les symboles/puces proposés, rendez-vous, tâches, ou évènements, le seul que j’utilise est => pour reporter une tâche non effectuée d’un jour à l’autre, ou d’une semaine à l’autre.

J’ai investi dans un set de stabilo pastels pour surligner ce que j’ai réalisé (je reconnais que c’est pour moi très jubilatoire) et pour définir la fréquence entre mensuel, bimestriel ou trimestriel.

Je profite aussi d’ajouter chaque jour quelque chose dont je vous ai déjà parlé dans ma newsletter de fin d’année, la gratitude, je note pour chaque jour trois choses pour lesquelles je suis reconnaissante et je me réjouis à chaque fois de trouver ce qui a particulièrement ensoleillé ma journée.

J’ai choisi de garder en parallèle mon agenda (smartphone) et je n’utilise pas le Bullet Journal pour noter mes rendez-vous, par contre je l’utilise pour me rappeler de les fixer (coiffeuse par exemple).

Quant au support que j’utilise, c’est un cahier ligné à spirale avec un rabat cartonné, je l’utilise dans les deux sens, un pour les tâches quotidiennes et hebdomadaires, et l’autre avec les tableaux récapitulatifs et les listes. Dans cette partie, l’index ainsi que la numérotation de pages me sont très utiles pour retrouver rapidement des informations, Et non, Je n’ai pas succombé aux  charmes tant vantés du Leuchtturm 1917, je suis trop accro aux spirales.

Il existe un nombre d’informations, de conseils et d’exemples infinis sur la toile et en librairie, j’ai pour ma part acheté le livre d’Elodie, bloggeuse sous Soho Hana*, que je prête volontiers le cas échéant.

Au final, je suis contente d’avoir retrouvé ce plaisir d’écrire dans un beau cahier et les bénéfices avérés qui vont avec, satisfaction, estime de soi, concentration, sentiment de ne rien oublier et j’en passe.  

Nathalie

 

*Ressources :

http://sohohana.com/

http://creabujo.fr/

 

 

 

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